L’alopécie génétique, plus connue sous le nom de calvitie, est un phénomène qui touche plus de 50% des hommes et près de la moitié des femmes. Si pour ces dernières, elle se traduit essentiellement par des cheveux plus fins, pour les hommes, en revanche, les conséquences sont plus graves.
La perte de cheveux peut commencer dès l’âge de 30 ans. Elle est une source de problèmes psychologiques liés à une mauvaise estime de soi et de complexes quant à l’apparence physique.
Cependant, la recherche médicale avance régulièrement sur les traitements possibles. En fonction de la cause et de la gravité de l’alopécie, un traitement médicamenteux ou l’application locale de produits naturels peuvent suffire et ainsi éviter la souffrance et le coût d’une intervention chirurgicale engendrés par une greffe.
Nos modes de vie ont également une influence sur la chute des cheveux. Eviter le stress, bien dormir et bien se nourrir, ou encore pratiquer une activité physique régulière, sont autant de solutions faciles et accessibles pour retarder et limiter la calvitie. Tour d’horizon des traitements pour la calvitie et comparaison des options disponibles sur le marché.
La calvitie, un fléau qui touche tout le monde.
L’alopécie androgénétique, plus connue sous le nom de calvitie, touche plus de 50% des hommes. La plupart du temps, il s’agit d’un phénomène naturel. En effet, le cheveu a une durée de vie limitée et se renouvelle régulièrement, plus ou moins rapidement selon les individus. Les cheveux tombent également lorsqu’ils sont abîmés.
Si la perte est très prononcée, il peut s’agir d’une pathologie dont les causes peuvent être nombreuses. En effet, elle peut être dûe au stress, à la prise de traitements médicaux, à une alimentation déséquilibrée ou même à un accouchement. Toutefois, la cause la plus courante en est l’hérédité.
Le facteur génétique est en effet important. Si l’on a des parents ‘dégarnis’, il y a malheureusement peu de chance d’échapper au phénomène de perte des cheveux. On parle alors d’alopécie androgénétique. La perte débute généralement entre 25 et 35 ans et peut demeurer définitive si elle n’est pas traitée.
Contrairement à l’alopécie héréditaire, la calvitie liée au stress est souvent la conséquence d’une maladie qui stoppe la pousse des cheveux ou bien d’une irritation indolore des follicules capillaires qui stoppe la repousse. Certaines bactéries ou virus peuvent également causer la destruction du scalp. On parle alors d’alopécie cicatricielle.
Dans ces cas-là, le traitement le plus adapté et le plus efficace reste la chirurgie.
Outre la dimension esthétique, la calvitie peut s’avérer traumatisante pour l’individu qui en souffre. Beaucoup d’hommes et de femmes sombrent ainsi dans la dépression en voyant leur masse de cheveux diminuer rapidement. Ils ont du mal à supporter que leur image se détériore prématurément et ce traumatisme impacte directement leur estime d’eux-mêmes.
Heureusement pour tous les individus touchés par ce fléau, la recherche médicale progresse rapidement dans le domaine.
Aujourd’hui, les traitements pour la calvitie sont très variés, tant en terme de protocole que d’efficacité et de coût. Qu’il s’agisse de médicaments sur ordonnance, de compléments alimentaires, de laser ou de greffe, le traitement dépend de la cause.
La calvitie dite “saisonnière”, liée à un traitement médical, au stress ou à la traction (cheveux trop tirés, poids au bout des cheveux) peut se soigner grâce à une prescription médicamenteuse ou à des produits naturels.
L’alopécie androgénétique, quant à elle, nécessite des méthodes plus fortes telles que le traitement par laser ou la chirurgie (greffe).
Quel que soit le traitement requis, son efficacité dans le temps ne sera durable que s’il est associé à une bonne hygiène de vie.
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Les solutions pour lutter contre la calvitie
La recherche avance régulièrement pour trouver des parades à la perte des cheveux. Aujourd’hui, les laboratoires travaillent sur des techniques toutes plus imaginatives les unes que les autres, qu’il s’agisse de la culture de cellules souches du derme, de la création de plasma enrichi en nutriments puis réinjecté dans le patient, ou encore du clonage des cheveux.
Ainsi, les possibilités de traitement se sont multipliées ces dernières années, avec des résultats toujours plus prometteurs. On peut les classer dans les catégories suivantes: les compléments alimentaires, les produits “naturels”, les médicaments, et les techniques laser et chirurgicales.
En matière de compléments alimentaires, la gamme s’est largement étendue depuis ces dernières années. Elle inclut l’absorption de protéines, de vitamines et de nutriments tels que le magnésium ou l’extrait de ginkgo biloba qui améliore la circulation sanguine du cuir chevelu.
Le zinc quant à lui fortifie les cheveux et donc, en limite la chute. La levure de bière (champignon microscopique), riche en vitamines B et en fer est très connue pour son effet stimulant sur la pousse des cheveux.
S’ajoutent à cela les produits dits « naturels ». Il s’agit principalement d’huiles, parmi lesquelles on trouve l’huile d’argan, l’huile de ricin, l’huile de moutarde, l’huile de souchet ou même l’huile de …serpent!
Cette dernière est en réalité un mélange d’huiles essentielles dont les bienfaits pour les cheveux comprennent la lutte contre les pellicules, la protection contre les radicaux libres et l’aide à une repousse capillaire rapide. Il est à noter qu’il n’y a aucune trace de serpent dans ce produit.
La plupart de ces huiles s’utilisent en application locale, d’autres sont ingérables. Elles ont surtout pour effet de ralentir et limiter la chute des cheveux.
Les prescriptions médicales, quant à elles permettent d’obtenir des médicaments qui ont déjà fait leurs preuves, à l’instar du finastéride ou du minoxidil. Ils s’utilisent par voie orale ou par application locale.
Des méthodes plus invasives comme le laser ou la greffe obtiennent des résultats probants. Celles-ci requièrent de faire appel à de spécialistes capables de pratiquer ces techniques. Tout comme la méthode de l’injection PRP (plasma riche en plaquettes) consistant à réinjecter au patient son propre plasma, enrichi de nutriments stimulant la repousse du cheveu.
Les prescriptions médicamenteuses
Dans ce domaine, deux médicaments approuvés par les instances médicales ont fait leurs preuves depuis longtemps : le minoxidil et le finastéride.
Le premier est une crème topique qui allonge la phase de croissance du cheveu. Elle stimule sa repousse en augmentant l’apport de nutriments autour du follicule pileux, grâce à la dilatation des vaisseaux sanguins. Elle s’applique localement en spray, en mousse ou en lotion. Le minoxidil n’a pas d’effet secondaire nocif connu.
Quels résultats peut-on en attendre des produits naturels?
Les produits « naturels » permettent de protéger, hydrater et fortifier le cheveu. Ils contiennent toutes les vitamines et les minéraux nécessaire à la croissance du cheveu et à sa résistance.
Ils ont également, pour la plupart, des propriétés antipelliculaires et antichute. On les trouve sous forme d’huiles pour application locale (argan, ricin, olive), de shampoing (ex : Pura ‘d’Or), de liquide à ingérer (vinaigre de cidre de pomme) ou d’huile essentielle. Ils permettent, non seulement de protéger les cheveux et le cuir chevelu, mais aussi de favoriser leur repousse.
Concernant la calvitie, les produits naturels peuvent s’avérer efficaces, mais à condition d’adopter une bonne hygiène de vie afin de renforcer cette efficacité. En effet, nos modes de vie génèrent des carences en micronutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme qui peuvent se ressentir au niveau des cheveux, des ongles et de la peau.
Outre une alimentation variée, il faut veiller à bien dormir, éviter le stress, ne pas fumer, ou encore procéder à des massages crâniens réguliers.
Qu’attendre de la greffe?
La greffe est la méthode la plus efficace pour combler les zones dégarnies qui n’ont plus de follicules pileux actifs. C’est une technique chirurgicale qui se pratique sous anesthésie locale.
Elle consiste à effectuer des prélèvements de follicules pileux actifs dans les zones épaisses où les cheveux sont plus nombreux, puis à les réimplanter dans les zones touchées par la calvitie.
Il existe plusieurs techniques de greffe. La méthode FUT (Follicular Unit Transplant) consiste à prélever sur la nuque une bandelette de cuir chevelu d’un centimètre de hauteur sur 20 centimètres de largeur. Celle-ci sera ensuite découpée en unités folliculaires de 1 à 4 cheveux, lesquelles sont enfin réimplantées une à une sur la partie chauve du crâne.
La greffe Minipunch consiste à prélever des greffons à l’arrière de la tête à l’aide d’un emporte pièce en forme de cylindre, que l’on appelle mini-punch. La technique permet d’obtenir plusieurs centaines de mini-greffons cylindriques de 5 à 8 cheveux réimplantés dans les zones dégarnies.
Enfin, la technique FUE (Follicular Unit Extraction) est la moins invasive. Elle consiste à prélever des follicules un par un, à l’aide d’un mini-punch, mais du diamètre équivalent aux unités folliculaires du sujet. L’avantage de cette technique est qu’elle ne laisse pas de cicatrice dans la zone où les unités folliculaires ont été prélevées.
Toutes ces techniques chirurgicales se sont améliorées à force d’être pratiquées et sont moins visibles et irritantes qu’avant.
En outre, le développement des thérapies basées sur les cellules souches permettront bientôt de ne plus faire de prélèvement de follicule pileux actif, puisque ces derniers seront fabriqués à partir de cellules souches.
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En conclusion, peut-on parler vraiment d’efficacité?
Si les possibilités sont nombreuses, les solutions les plus efficaces sont aussi souvent les plus coûteuses. Elles requièrent d’être pratiquées par des spécialistes agréés, souvent dans un établissement médical, comme pour la greffe et l’injection PRP.
Si les médicaments sont efficaces, ils ont aussi leur lot d’effets secondaires. Le finastéride agissant sur les enzymes produites par la prostate et les testicules est malheureusement également connu pour les troubles sexuels et psychologiques qu’il peut générer.
Les produits naturels et les compléments alimentaires sont reconnus pour leur efficacité, mais à condition de s’armer de patience avant de pouvoir constater les premiers résultats. De plus, ils ne conviennent pas nécessairement pour une calvitie génétique.
Les experts s’accordent sur le fait qu’une bonne hygiène de vie peut limiter la chute des cheveux et renforcer l’efficacité des traitements. La prévention est peut-être la première solution à adopter puisqu’à ce jour, aucun traitement n’est malheureusement remboursé.
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- Dernière révision le 2 avril 2022
- Dernière mise à jour le 5 avril 2022
Références
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